Voyage au El Salvador
Lundi matin le 7 mai, le taxi était à la porte
à 5:15, et il m’a amené à un point en dehors de la ville où j’ai pu prendre un
autobus pour San Pedro. Ce n’est pas mon système préféré puisque j’avais mon
ordinateur, mais les autobus plus sauf (ceux qui n’arrêtent pas pour prendre
des passagers en chemin) partaient tous trop tard. À environs 8:00am, Celso (un pasteur) et Nahun
(son “Timothée”) m’ont rejoint au terminus de San Pedro, et nous partions au El
Salvador dans le pick-up de Nahun. Elizabeth, la femme de Celso, a voyagé une
bonne partie du chemin avec nous. Un peu après Copan (Les ruines Maya de Copan sont
une place qui vaut la peine de visiter si jamais vous avez une chance) nous
avons bifurqué vers les mines d’or de Cucuyagua, où Elizabeth allait rester
avec une amie pour l’aider avec son nouveau commerce durant la semaine. Les
montagnes entre Copan wt San Salvador sont très belles, le chemin est plein de
tournants aigues, et Nahun, notre chauffeur Hondurien, était, bien … terrifiant! J
Les mines de Cucuyagua
Les mines de Cucuyagua sont exploitées par une
compagnie canadienne. Il semble que la population de Cucuyagua est contre ce
que la compagnie minière fait, à cause de la manière que cela affecte l’environnement.
C’était autrefois un village frais, au milieu des bois de la montagne. C’est
maintenant aussi chaud que San Pedro Sula, à cause de la déforestation. Les
gens dans ces villes et villages honduriennes ont souvent peur de protester
publiquement, à cause des représailles. Ils croient que des membres du
gouvernement sont payés par les pollueurs pour les appuyer.
Après avoir mangé à Cucuyagua, nous avons
conduit jusqu’à Ocotepeque, une ville frontière avec El Salvador, où il a fallu
que nous nous enregistrions avec le côté hondurien, pour sortir du Honduras, et
ensuite avec le côté Salvadorien, pour entrer dans ce pays-là. Beaucoup de
bureaucratie!
Arrivés
Quelques heures plus tard nous sommes entrés à
San Salvador, et avons téléphoné à partir d’un garage. Miguel et Pedro sont
venus, et nous ont guide jusqu’au séminaire où nous allions demeurer pour
quelques jours.
J’étais très heureux de voir que j’allais
partager une chambre avec Steve Semple, de Bramalea Baptist Church. (En passant,
les ronflements de Steve sont bien doux – ils ne nous réveillent pas!)
Les cours
Durant la soirée nous avons planifié notre
stratégie pour la semaine, puisque nous allions conduire un groupe de pasteurs à
travers le cous de BILD sur « Le Caractère d’un Leader ». Steve prendrait
deux sessions, et Celso, Nahum et moi-même prendrions chacun une session. Je
traduirais pour Steve. J’ai aussi pu poser quelques semences concernant un
programme de coaching que j’aimerais éventuellement pouvoir mettre en place.
Après une nuit “mouvementée”, et ayant emprunté
des pilules d’Imodium de Steve, nous avons conduit jusqu’à la place où nous
aurions les classes. Il y avait huit pasteurs participants, et deux autres, qui
prenaient des cours des Principes Fondamentaux, qui allaient observer. Ces deux
derniers, je pense, étaient ceux qui ont reçu le plus du cour!
C’était formidable de pouvoir converser sur les
diverses questions avec ce groupe de pasteurs. Plusieurs ont pu partager les bénéfices
qu’ils reçoivent du cours. Un jeune pasteur, un des “observateurs”, a partagé
qu’il a suivi plusieurs cours théologiques, mais qu’avec ceci, il avait “trouvé
ce que je cherche depuis longtemps”.
Un peu de tourisme
À l’heure du souper nous sortions comme
touristes. Mardi soir nous sommes allés à “La Puerta del Diablo” (La Porte du
Diable), où normalement nous aurions pu regarder en bas du haut d’une très haute
montagne, mais la brume montait, ce qui limitait notre vision. Cela a été assez
impressionnant, toutefois, et assez frais aussi. Nous avons monté un petit
sentier de montagne qui passait à travers un tunnel dans la roche, et j’ai
essayé de photographier la brume qui montait. Par la suite nous sommes allés à
une autre partie où il n’y avait pas de brume, où j’ai pu regarder en bas et photographier
les lumières de San Salvador. Ensuite nous avons trouvé un “pupusería” pour
manger les fameux pupusas de El Salvador. C’est un genre de « wrap »
scellé avec soit des fèves, de la viande, du fromage, ou un mélange à l’intérieur.
Les deux autres soirées nous avons
visité les centres d’achats de San Salvador. (Un soir nous avons soupé dans un
PFK! – à chacun son goût!). Le plus grand Centre d’Achats de l’Amérique
Centrale se trouve à San Salvador. Toute une attraction pour les Honduriens.
Retour à la Maison
Vendredi matin nous avons reconduit Steve à l’aéroport,
et à environs 11 :00 nous étions en route pour le Honduras. Nous avons
passé prendre Elizabeth à Cucuyagua, et après cela, après avoir manqué de
justesse une collision frontale avec un gros camion (quelques pouces!) nous
avons dit à Nahun que ce n’était pas absolument essentiel que j’arrive à San
Pedro à l’heure pour prendre un autobus – mieux vaut tard que jamais! Bien, nous sommes arrivés à San Pedro un peu
après 8:00 pm, et avons appris que le dernier autobus était parti à 6:00 pm. J’ai
donc couché dans un hôtel cette nuit-là, et pris un taxi à la gare d’autobus
samedi matin. Après avoir passé une heure assis dans l’autobus dans qu’elle
bouge, nous avons tous été obliges de sortir et changer de bus! Après cela il y
a eu des blocages de route, et des détours, et je suis arrive à la maison à
1:30, juste à temps pour embrasser Lise avec un « bonjour » et un « au
revoir » puisqu’elle partait à pied pour l’église pour aider dans le
programme d’AWANA (une marche de 20 minutes). En moins de cinq minutes je l’ai
entendu à la barrière. Je pensais qu’elle avait oublié quelque chose, mais non.
Une Lise très fâchée m’a dit qu’elle s’est fait menacée avec un fusil et volée.
Elle a été forcée de donner sa sacoche, qui ne contenait aucun argent, ni
cartes de crédits, ni documents, heureusement, mais qui avait ses lunettes qu’elle
venait tout juste de faire faire, pour plus de $300, sa Bible, et des bonbons
qu’elle apportait pour les enfants. Ensuite, le voleur a remarqué une bosse
dans sa poche, et a étendu la main pour y toucher. Lise a rapidement sorti son téléphone
pour lui donner, puisqu’elle ne voulait pas qu’il touché plus loin pour découvrir
ses clés et sa carte débit (elle avait compté sortir de l’argent en ville).
Alors je l’ai accompagnée en ville par une
autre route, nous sommes arrêtés prendre Roberto, notre garçon du Foyer, à l’église,
et sommes allés chercher un autre téléphone, et faire bloquer le premier. Cette
fois-ci elle a pris le téléphone le meilleur marché qu’elle pouvait. Nous
sommes retournés à l’église pour chercher Lester, qui est dans le programme d’AWANA,
et sommes entrés à la maison. (Presque chaque fin de semaine, nous recevons
deux différents enfants du Foyer chez nous – nous servons de grands-parents). Ainsi une semaine mouvementée termine avec
une fin de semaine mouvementée.