Mon voyage au Guatemala
Dimanche après-midi,
le 8 avril, j’ai pris l’autobus pour San Pedro Sula. J’avais compté prendre le “Rapidito”
(un bus qui arrête pour prendre des passages sur la route), mais Melodie m’a
demandé si j’amenais mon ordinateur portable, et j’ai dit “oui”. Elle a dit “Alors,
prend un autobus plus sécuritaire – un qui ne ramasse pas des passagers sur le
chemin. Autrement on te volera le portable”. Alors elle et son ami m’ont reconduit là où
était “El Rey Express”, et j’ai pris
celui-là – plus confortable, et un peu plus rapide, mais surtout, plus sauf.
J’ai appelé
Felix une fois dans l’autobus, pour lui laisser savoir à quelle heure j’arriverais.
Une fois rendu au terminus de San Pedro, Felix m’a appelé pour me dire que son
pneu venait d’éclater,et qu’il serait en retard, alors j’ai attendu environs
une heure dans le restaurant du terminus. À San Pedro il faisait chaud! Des temperatures dans les 20’s à
Siguatepeque, aux 30’s élevés, ou possiblement 40º à San Pedro.
Quand Felix
est finalement arrivé, nous sommes allés chez lui, soupés, et avons parlé au
sujet de l’accreditation, et une possible relation de coaching. Quand je me
suis couché, Felix a mis un ventilateur dans ma chambre. La chaleur était
incroyable. À 4:00 am, je n’avais pas
encore dormi, et j’avais mis mon cadran pour 5:45. Il faisait encore très chaud quand je me suis
réveillé.
Le pasteur
Celso, avec Nahun, sont arrivés à 6:15, et à 6:30 nous étions en route pour
Guatemala dans la voiture de Nahun. Nahun
est un jeune home célibataire de 27 ans dans l’église de Celso, qui a pu arranger
son travail pour pouvoir accompagner son Pasteur sur des voyages comme celui-ci.
Quand nous
avons traversé la frontière pour Guatemala, nous nous sommes arrêtés là où il y
avait une ligne de personnes qui tenaient des billets en l’air (des quetzals guatémaltèques).
Ils offraient de changer nos lempiras en quetzals, ce que nous avons fait.
Quelques
heures plus tard nous étions dans les montagnes, en nous approchant de
Guatemala City, soulagés par l’air frai, confortable. Une heure passé Guatemala City nous sommes
entrés à Chimaltenango (plus haut dans les montagnes), et avons trouvé la
maison du pasteur Victoriano.
Quelle
belle maison! Victoriano est un pasteur “faiseur de tentes” gagnant sa vie
comme home d’affaires. Il avait grandi dans une famille de 13 enfants, dont cinq
sont morts de faim ou dénutrition. Après
s’être éloigné de cet arrière-plan, il est éventuellement devenu un home d’affaires
prospère.
Il faisait
très frais à Chimaltenango, et le Pasteur nous a prêté des manteaux à porter
pendant que nous y étions. (Descendre de 40degrés à 10 degrés dans la même journée,
c’est tout un choc!) Cette soirée là nous nous sommes rencontrés avec trois groups
réunis à Iglesia Bautista de Canaan, qui étaient en train de passer à travers
du série des “Principes Fondamentaux”.
Celso et moi avons parlé avec eux pour les encourager à passer à d’autres
ce qu’ils apprenaient.
Le
lendemain matin nous avons conduit à Antigua, la ville d’origine européenne la
plus vieille de l’Amérique central, et possiblement sur les continents
américains. En route, nous sommes
arrêtés pour que je puisse prendre une photo d’un volcan éteint. Il y a un
autre volcan qui est encore actif, crachant de la fume, mais il y avait trop de
nuages pour le voir.
À
Jocotenango nous nous sommes arrêtés pour prendre une photo d’une très belle
vielle église qui s’y trouve, et aussi de la mairie.
Bientôt
nous conduisions sur les chemins de pierre à Antigua. MacDonald’s et Burger
King y ont trouvé leur place, mais la loi les empêche d’y faire des changements
aux édifices. On n’y trouve donc pas les arches dorés de MacDonald’s! Nous nous sommes promenés à travers le grand
marché artisan, admirant les produits fait à main. Je regrettais ne pas avoir
réussi à persuader à Lise qu’elle vienne. J’ai essayé de prendre une photo
discrètement d’une femme qui marchait avec un paquet sur la tête, mais quand j’avais
réussi à préparer mon caméra-téléphone, elle était rendue loin. Je l’ai prise
de toute façon, et une fois rendu à la maison j’ai vu que je pouvais l’approcher
avec mon ordi. J’avais déjà vu ceci à Siguatepeque, mas sans oser prendre une
photo.
Puisque c’était
une ville très touristique, quand une jeune femme (jeune fille?) a passé avec
un bébé sur le dos, je l’ai vite demandé si je pouvais prendre une photo, et
elle s’est gentiment arrêtée en souriant pour la caméra.
Après notre
retour à Chimaltenango pour dîner, nous avons conduit jusqu’à Guatemala City, où
le restant de notre ministère allait avoir lieu à la Iglesia Bautista
Palestina. Nous dormirions à l’ancien
séminaire Baptiste (maintenant une école de musique) pour les trois prochaines
nuits.
Pendant les
trois prochains jours Celso, Nahun et moi-même avons partagé la tâche d’enseigner
le cours de Principes Fondamentaux sur « Une Famille de Familles ». Je
l’avais mis sur PowerPoint et j’ai projeté les points principaux sur le tableau
blanc.
Ces sessions ont eu lieu de 5:00 pm à 9:00 pm. Nous prenions un souper
rapide à l’église à la fin. Les matins, nous allions au centre d’achats, où il
y avait wi-fi, et j’ai pu vérifier mon courriel, et parler sur Skype avec Lise.
À midi nous
sommes allés à un beau restaurant, appartenant à un prédicateur nommé David,
where où nous avons mangé du poisson frit - Tilapio (un poisson à l’eau douce).
C’était délicieux. Quand nous voulions
payer, David a refusé notre argent, disant que c’était sa contribution au
ministère que nous faisions à Guatemala. Il a insisté plusieurs fois que nous
devions y retourner les deux prochains jours.
Comme jeune homme, David avait hérité un restaurant de son père, mais il
était alcoolique, et dans son restaurant il servait des boissons alcooliques. Il
a éventuellement dit à sa femme qu’il devait vendre le restaurant, pour s’éloigner
de la boisson. Il l’a finalement vendu à une perte, et a fini en faillite, mais
pour lui cela a fonctionné. Pour un
temps lui et sa femme et ses enfants ont vécu dans une taudis avec un plancher
de terre. Après sa conversion, il faisait souvent des blagues à sa femme qu’un
jour Dieu lui donnerait une « machine à faire de l’argent ». Bien, un
jour, un ami lui a donné une machine pour faire des “granizados” (un peu comme
nos “slush” au Canada). Le premier jour il a voyagé en vélo à travers Guatemala
City faisant et vendant des “granizados” et il a réussi à faire assez d’argent.
Le lendemain, il a gagné plus, et le troisième jour, il s’est rendu compte qu’il
était en affaires! Il a rit avec sa femme en disant que Dieu lui avait sonné sa
“machine à faire de l’argent”! Éventuellement
il a pu ouvrir un restaurant (sans alcool!)et en a fait une excellente commerce.
À l’autre bord de la rue, il a une autre commerce, - pouvez-vous deviner? – une
commerce de granizados! Les fins de
semaines, il sert comme prédicateur dans différentes églises. Quand des veuves
viennent à son restaurant, il les sert des repas gratuits.
Jeudi
après-midi nous avons payé nos factures au séminaire, et vendredi matin nous
étions sur la route à 6:15. En quelques heures nous nous trouvions de nouveau
dans la chaleur intense. On m’a laissé au terminus d’autobus de San Pedro, où j’ai
pu prendre le bus interurbain dix minutes plus tard, et je suis arrivé à
Siguatepeque à 5:15. Il y avait un souper
d’hommes d’évangélisation à l’église à 6:00, alors je suis entré à la maison en
taxi, douché et changé, et parti pour l’église à pied, arrivant juste à temps.
(Lise y était déjà pour une réunion de femmes.)
Ainsi
termine mesa ventures au Guatemala.
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