mercredi 14 mars 2012

Arrivée au Honduras: Premières Impressions


Arrivée au Honduras: Premières Impressions

Nous sommes partis de l’aéroport de Dorval à 6:15 mardi le 6 mars après un sommeil beaucoup trop court. Heureusement je ne m’étais pas fié au service de réveil deDays Inn ou nous aurions manqué l’avion!
Nous sommes arrivés à l’aéroport de San Pedro Sulaau Honduras à 1:15 pm (Heure Centrale), et après avoir réussi à libérer nos six valises, Melodie nous a rencontrés avec Tina, pour nous conduire jusqu’à Siguatepeque, arrêtant en route pour ramasser des dons de nourriture pour le Foyer, et pour faire un peu d’achats aussi. Elles nous ont conduits au foyer de Dr. NahimNasrallah, sur le terrain de l’Hôpital Évangélique. Dr. Nasrallahnous avait invité à demeurer chez lui jusqu’à ce que nous puissions nous installer dans notre propre loyer.  L’hospitalité de ce médecin de 84 ans, son dévouement au Seigneur et à son prochain, est exceptionnel. Un soir nous l’avons vu sortir de la maison à 9:30 – pour aider dans une chirurgie. Chrétien engagé d’origine palestinienne, Dr. Nasrallaha dévoué la plupart de sa vie pour server les Honduriens. Il avait un autre invité chez lui, Dr. Gerald Hagin, un oncologue, qui donnait deux semaines pour server dans cet hôpital Hondurien. Vers la fin de semaine une cousine de Dr Nasrallah s’est fait percer un intestin durant une colonoscopie. Elle a eu de la chirurgie d’urgence, et une tumeur a été découverte. Alors la parenté est entrée des États-Unis jeudi et vendredi. Heureusement, nos meubles ont été livrés vendredi et nous avons pu entrer immédiatement dans notre loyer.
Les propriétaires de notre petite maison s’appellent Ron et Mandy. (Mandy est Hondurienne). Mandy nous a accompagnés en ville pour nous montrer les meilleurs magasins et pour nous aider à négocier pour les meubles à des prix « Honduriens » au lieu des prix « Gringos ». Elle nous a dévoué toute une journée, et elle et Ron ont tous les deux été extrêmement aidant. Sur la même propriété il y a une autre petite maison d’une seule chambre, où Dan et Isis, un autre couple Américain-Hondurien, vivent.Eux aussi ont été très amicaux et aidant avec de l’information. Nous sommes bien entourés!
Bien sûr, parmi les roses, il faut qu’il y ait quelques épines. Un Américainun peu plus âgé que nous utilise une de nos deux entrées de cour pour sa voiture, et continuera pour encore un mois. Je n’ai pas de problème avec cela. Mais pendant que nous parlions ensemble dans la cour notre premier jour, il a remarqué une jeune fille Hondurienne qui passait juste en dehors de notre clôture. Il l’a regardé d’une manière plutôt vicieuse et lui a dit “Buenos días” d’une voix assez insinuante. Elle a répondu “Buenos días” froidement et a continué sa marche, un peu plus rapide. Il m’a dit qu’il était venu vivre au Honduras pour deux raisons. La premièreétait “pour s’échapper du froid du Colorado” et la deuxième était “pour cette petite chose qui vient de passer” et juste au cas où je ne comprenais pas il a chuchoté assez fort, en rigolant « je veux dire les petites filles! » J’ai pensé : « Ce gars-là retourne probablement à son pays occasionnellement, en disant que les filles Honduriennes sont ‘faciles’. Je me demande bien ce qu’il pense de lui-même quand il se regarde dans le miroir. »  Cette attitude, de penser que si tu as suffisamment d’argent tu as le droit d’utiliser et abuser les gens, se fait paraître dans les vieux “gringos” qui se promènent avec de jeunes honduriennes, aussi bien que dans les industries – l’agriculture, le textile, et, on me dit, les mines aussi. Mais je vais vous épargner ma rengaine habituelle à ce sujet!
Mercredi après-midi nous sommes allés au Foyer de Vida y Libertad pour voir les enfants – c’était bon de voir leur progrès. Ensuite nous sommes partis souper avec Melodie et son ami.
Vendredi nous avons joué le rôle de “grands-parents” pour quatre des enfants du Foyer qui assistent à l’École Bilingue de Siguatepeque. Ils allaient avoir une foire de sciences, et désiraient beaucoup que nous assistions.

Dimanche matin nous étions à l’église. Le pasteur, HectorVillatoro, a prêché un excellent sermon sur l’évangélisation, puisqu’une équipe de jeunes du Texas est ici pour faire de l’évangélisationintensive à travers la ville en collaboration avec plusieurs églises Baptistes. Ensuite il a enseigné une des classes d’école de dimanche pour adultes, sur Matthieu 25  “Ce que vous avez fait pour le moindre de ceux-ci…”.  Lise et moi sommes retournés au Foyer des enfants pour apporter des choses aux enfants dans l’après-midi, et sommes retournés pour la réunion de 5 hres p.m. à la Iglesia Bautista Hermon. Hector a prêché un sermon d’évangélisation assez puissant, soulignant le fait que le salut apporte une nouvelle vie, et la transformation. Il a utilisé l’exemple de Sermons dans Actes chapitre 8, montrant qu’une personne peut faire une « profession de foi » et même être baptise, sans être jamais venu dans une relation vivante avec Christ. Hector est vraiment un évangéliste doué.
Le fils de Hector, aussi appelé Hector, nous a reconduit à la maison à 7:30 pm.
Avez-vous remarqué que j’ai mentionné une clôture autour de notre propriété? Elle est pratiquement impossible à grimper, et il y a un gros cadenas. Ensuite la porte extérieure de la maison, en acier, a un gros cadenas, et ensuite une double serrure dans la porte même. Après cela il y a une porte en bois avec une double serrure. J’ai un trousseau de clés avec 10 différentes clés, toutes pour la maison. (Cela inclut deux clés pour passer à travers les portes arrière, et une clé pour chaque chambre.) Pour pouvoir entrer, cela nous prend un minimum de quatre clés – ou de la dynamite!
Le propriétaire de la maison a un énorme pit bull femelle qui n’aime pas les étrangers (c’est mutuel!) et deux grands chiens qui sont un mélange de Rottweiler et pit bull. Pour une raison ou une autre je n’ai pas envie de les visiter beaucoup. J
Nous avons appris une histoire tragique dimanche soir.  Un jeune homme de l’église, dans la vingtaine, a été témoin d’un meurtre qui a eu lieu dans la rue. Le meurtrier s’est sauvé, et le jeune homme s’est approché de la victime pour savoir s’il y avait encore de la vie. On l’a vu, et on l’a accusé du meurtre. Il a été arrêté et mis dans la prison à Comayagua sans accusation formelle, en attendant plus de preuves. Une couple de mois plus tard la prison, qui avait plus de deux fois plus de prisonniers qu’elle ne devrait, a pris feu. Les gardiens ont tiré sur les prisonniers qui essayaient de s’échapper (quoique la plupart soit resté sous clé dans leurs cellules pour y être calcinés, dans bien des cas).  Bien que les pompiers soient arrivés en dedans de dix minutes, les gardiens ne les ont pas permis d’entrer avant une demi-heure.  Cela a pris quelques semaines pour identifier tous les morts (Il y en avait dans les centaines). Le jeune homme en question était une des victimes, et il a été enterré samedi le 5 mars.

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