lundi 14 mai 2012

Voyage au El Salvador (follows in English)


Voyage au El Salvador

Lundi matin le 7 mai, le taxi était à la porte à 5:15, et il m’a amené à un point en dehors de la ville où j’ai pu prendre un autobus pour San Pedro. Ce n’est pas mon système préféré puisque j’avais mon ordinateur, mais les autobus plus sauf (ceux qui n’arrêtent pas pour prendre des passagers en chemin) partaient tous trop tard.  À environs 8:00am, Celso (un pasteur) et Nahun (son “Timothée”) m’ont rejoint au terminus de San Pedro, et nous partions au El Salvador dans le pick-up de Nahun. Elizabeth, la femme de Celso, a voyagé une bonne partie du chemin avec nous. Un peu après Copan (Les ruines Maya de Copan sont une place qui vaut la peine de visiter si jamais vous avez une chance) nous avons bifurqué vers les mines d’or de Cucuyagua, où Elizabeth allait rester avec une amie pour l’aider avec son nouveau commerce durant la semaine. Les montagnes entre Copan wt San Salvador sont très belles, le chemin est plein de tournants aigues, et Nahun, notre chauffeur Hondurien, était, bien … terrifiant!   J



Les mines de Cucuyagua 

Les mines de Cucuyagua sont exploitées par une compagnie canadienne. Il semble que la population de Cucuyagua est contre ce que la compagnie minière fait, à cause de la manière que cela affecte l’environnement. C’était autrefois un village frais, au milieu des bois de la montagne. C’est maintenant aussi chaud que San Pedro Sula, à cause de la déforestation. Les gens dans ces villes et villages honduriennes ont souvent peur de protester publiquement, à cause des représailles. Ils croient que des membres du gouvernement sont payés par les pollueurs pour les appuyer.
Après avoir mangé à Cucuyagua, nous avons conduit jusqu’à Ocotepeque, une ville frontière avec El Salvador, où il a fallu que nous nous enregistrions avec le côté hondurien, pour sortir du Honduras, et ensuite avec le côté Salvadorien, pour entrer dans ce pays-là. Beaucoup de bureaucratie!

Arrivés

Quelques heures plus tard nous sommes entrés à San Salvador, et avons téléphoné à partir d’un garage. Miguel et Pedro sont venus, et nous ont guide jusqu’au séminaire où nous allions demeurer pour quelques jours.
J’étais très heureux de voir que j’allais partager une chambre avec Steve Semple, de Bramalea Baptist Church. (En passant, les ronflements de Steve sont bien doux – ils ne nous réveillent pas!)  

Les  cours

Durant la soirée nous avons planifié notre stratégie pour la semaine, puisque nous allions conduire un groupe de pasteurs à travers le cous de BILD sur « Le Caractère d’un Leader ». Steve prendrait deux sessions, et Celso, Nahum et moi-même prendrions chacun une session. Je traduirais pour Steve. J’ai aussi pu poser quelques semences concernant un programme de coaching que j’aimerais éventuellement pouvoir mettre en place.
Après une nuit “mouvementée”, et ayant emprunté des pilules d’Imodium de Steve, nous avons conduit jusqu’à la place où nous aurions les classes. Il y avait huit pasteurs participants, et deux autres, qui prenaient des cours des Principes Fondamentaux, qui allaient observer. Ces deux derniers, je pense, étaient ceux qui ont reçu le plus du cour!





C’était formidable de pouvoir converser sur les diverses questions avec ce groupe de pasteurs. Plusieurs ont pu partager les bénéfices qu’ils reçoivent du cours. Un jeune pasteur, un des “observateurs”, a partagé qu’il a suivi plusieurs cours théologiques, mais qu’avec ceci, il avait “trouvé ce que je cherche depuis longtemps”.

Un peu de tourisme


À l’heure du souper nous sortions comme touristes. Mardi soir nous sommes allés à “La Puerta del Diablo” (La Porte du Diable), où normalement nous aurions pu regarder en bas du haut d’une très haute montagne, mais la brume montait, ce qui limitait notre vision. Cela a été assez impressionnant, toutefois, et assez frais aussi. Nous avons monté un petit sentier de montagne qui passait à travers un tunnel dans la roche, et j’ai essayé de photographier la brume qui montait. Par la suite nous sommes allés à une autre partie où il n’y avait pas de brume, où j’ai pu regarder en bas et photographier les lumières de San Salvador. Ensuite nous avons trouvé un “pupusería” pour manger les fameux pupusas de El Salvador. C’est un genre de « wrap » scellé avec soit des fèves, de la viande, du fromage, ou un mélange à l’intérieur.  Les deux autres soirées nous avons visité les centres d’achats de San Salvador. (Un soir nous avons soupé dans un PFK! – à chacun son goût!). Le plus grand Centre d’Achats de l’Amérique Centrale se trouve à San Salvador. Toute une attraction pour les Honduriens.







Retour à la Maison

Vendredi matin nous avons reconduit Steve à l’aéroport, et à environs 11 :00 nous étions en route pour le Honduras. Nous avons passé prendre Elizabeth à Cucuyagua, et après cela, après avoir manqué de justesse une collision frontale avec un gros camion (quelques pouces!) nous avons dit à Nahun que ce n’était pas absolument essentiel que j’arrive à San Pedro à l’heure pour prendre un autobus – mieux vaut tard que jamais!  Bien, nous sommes arrivés à San Pedro un peu après 8:00 pm, et avons appris que le dernier autobus était parti à 6:00 pm. J’ai donc couché dans un hôtel cette nuit-là, et pris un taxi à la gare d’autobus samedi matin. Après avoir passé une heure assis dans l’autobus dans qu’elle bouge, nous avons tous été obliges de sortir et changer de bus! Après cela il y a eu des blocages de route, et des détours, et je suis arrive à la maison à 1:30, juste à temps pour embrasser Lise avec un « bonjour » et un « au revoir » puisqu’elle partait à pied pour l’église pour aider dans le programme d’AWANA (une marche de 20 minutes). En moins de cinq minutes je l’ai entendu à la barrière. Je pensais qu’elle avait oublié quelque chose, mais non. Une Lise très fâchée m’a dit qu’elle s’est fait menacée avec un fusil et volée. Elle a été forcée de donner sa sacoche, qui ne contenait aucun argent, ni cartes de crédits, ni documents, heureusement, mais qui avait ses lunettes qu’elle venait tout juste de faire faire, pour plus de $300, sa Bible, et des bonbons qu’elle apportait pour les enfants. Ensuite, le voleur a remarqué une bosse dans sa poche, et a étendu la main pour y toucher. Lise a rapidement sorti son téléphone pour lui donner, puisqu’elle ne voulait pas qu’il touché plus loin pour découvrir ses clés et sa carte débit (elle avait compté sortir de l’argent en ville).
Alors je l’ai accompagnée en ville par une autre route, nous sommes arrêtés prendre Roberto, notre garçon du Foyer, à l’église, et sommes allés chercher un autre téléphone, et faire bloquer le premier. Cette fois-ci elle a pris le téléphone le meilleur marché qu’elle pouvait. Nous sommes retournés à l’église pour chercher Lester, qui est dans le programme d’AWANA, et sommes entrés à la maison. (Presque chaque fin de semaine, nous recevons deux différents enfants du Foyer chez nous – nous servons de grands-parents).  Ainsi une semaine mouvementée termine avec une fin de semaine mouvementée.

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