lundi 3 février 2014

Une Journée d’Aventures (English version follows this one)

Une Journée d’Aventures


Dimanche matin le 7 février, à 7:30 am, Lise et moi étions sur le trottoir en dehors de Iglesia Bautista Hermón, attendant l’autobus qui venait de l’église Nuevo Pacto, qui allait nous amener à San José de Panes, d’où nous voyagerions à Matasanos pour une journée d’évangélisation. Le bus est finalement arrivé vers 8:15, et nous nous sommes mis en route.

En route
Le paysage en route vers Panes est d’une vraie beauté. Le chemin est horrible. C’était un voyage de deux heures, sur un chemin de terre qui se tordait parmi les montagnes.


Il paraît qu’en des jours pluvieux, les autobus tombent quelquefois par les précipices. Le pasteur de Panes m’avait dit que quelquefois dans son expérience, sur des virages serrés, cela arrivait qu’une des roues de l’autobus était dans le vide! Cela n’a pas été notre cas. Nous avions un chauffeur excellent.

Arrivés à Panes
Quand nous sommes arrivés à Panes, pasteur Rafael nous a montré l’édifice de leur église. Il a dit qu’elle pouvait siéger une centaine de personnes (ils seraient assez serrés, je pense). 

 


Aucune installation de toilettes, les dames devraient attendre à ce qu’on arrive à Matasanos. (Littéralement, “Matasanos” veut dire “tue les gens en santé” et c’est un terme quelquefois utilisé pour décrire un faux médecin ou un mauvais médecin. Je n’ai aucune idée comment le village a eu son nom!)  Matasanos est un nouveau point de mission de l’église à Panes. Le bus ne pouvait pas aller sur la route vers Matasanos, donc quelques-uns ont marché, et les autres, nous nous sommes distribués entre trois camionnettes.

Visites à Matasanos
En arrivant, nous avons été divisés en groupes de six personnes. Chaque groupe avait quelqu’un de Matasanos ou de Panes pour nous guider.  Tandis que différents groupes ont marché vers d’autres villages de la région, notre groupe devait visiter les foyers de Matasanos pour inviter les gens à la réunion de 1:00 pm.  J’ai regardé autour et il ne semblait pas avoir plus d’une demi-douzaine de maisons. Ce n’était pas le cas. Il y avait de petites maisons sur les pentes aigues, cachées du chemin par les plants de café. (L’économie de la place dépend totalement du café). Aucun chemin n’atteint ces maisons. Il faut marcher sur des petits sentiers, poussant les branches de nos visages, pour atteindre les maisons.
La première maison que nous avons visitée était assez pauvre. Nous ne savions pas que ce serait une des maisons les moins pauvres! Une femme qui s’appelle Émérita nous a reçus. Elle a écouté avec attention pendant que je lui ai expliqué l’évangile, et indiquait un désir de recevoir ce que Jésus offrait. J’ai prié avec elle, mais je ne suis pas certain combien elle avait compris. Après cela nous avons continué vers d’autres maisons. Une était construite de terre, littéralement, qui était pressée avec des planches. Environs douze pouces de terre, une planche pour la presser, et ensuite un autre douze pouces de terre, et encore une planche pour l’empresser, etc. 

Une fois que nous avions descendu jusqu’à la maison, nous avons vu qu’il n’y avait pas de plancher, seulement de la terre. La dame ici n’était pas trop réceptive. Lise a pris quelques moments pour lui presenter l’évangile, et la dame n’a pas dit un mot. D’autres maisons que nous avons vues, quoiqu’elles n’étaient pas construites avec de la terre, n’étaient pas beaucoup mieux que celle-ci. Plusieurs n’avaient pas de plancher, seulement de la terre. Nous avons réussi à parler avec quelques hommes, mais c’était surtout des femmes. (Les hommes se sauvaient). La plupart de ceux et celles avec qui nous avons parlé ne savaient pas lire. Saviez-vous qu’il y a des communautés au Honduras où il n’y a aucune école? Quelqu’un les visite une journée par mois pour enseigner les enfants! Cela se passé dans la Mosquitia, au sud du pays.
La dame qui nous guidait nous a amenés à une autre maison près du chemin à environ 12:15 hres. Je croyais que ce serait notre dernière visite. Mais elle nous a conduits à travers les plants de café à une autre maison. Et encore une autre. Et d’autres encore, en descendant la pente (non pas le chemin!) C’était maintenant 1:00 pm, et nous invitions toujours des gens à une réunion qui aurait lieu à 1:00 pm!  Je pensais, sûrement ce serait notre dernière visite. Mais notre amie avait d’autres maisons qu’elle voulait que nous visitions. Ainsi nous avons continué à descendre la pente à pique, une autre maison, et en suite, bien loin en bas, une autre. C’était la dernière. Après une très brève présentation de l’évangile et une invitation à la réunion, c’était le temps de cheminer de nouveau vers le « bâtiment » d’église (Un toit avec quelques poteaux pour le soutenir; il n’y avait pas encore de murs).  Ainsi notre amie nous a pointés vers le chemin de retour, et a pris le devant. Nous avons commencé à monter la pente aigüe de la petite montagne. À moitié chemin je pensais que j’allais mourir! À trois quarts du chemin je “savais” que j’allais mourir! J Je ressentais chaque jour de mes 64 ans!!!   Toutefois nous nous sommes rendus à l’église à environ 1:40.  Nous aurions une bonne heure d’attente encore, avant que la réunion de 1:00 hre commence! Nous n’avions rien apporté à manger, pensant pouvoir en acheter sur les lieux (ce n’était pas le cas). Mais le pasteur Francisco et sa famille avaient apporté beaucoup d’extra et nous a invité. Alors nous nous sommes assis à une petite distance de l’édifice pour jouir d’un pique-nique.  

Des coups de feu!
Pendant que nous mangions, nous avons entendu des explosions. Je croyais au début que quelqu’un jouait avec des pétards, mais ce n’était pas le cas. Quand j’ai regardé, j’ai vu, à quelques mètres de nous, un homme qui courrait vers nous avec un pistolet dans une main et une machette dans l’autre, et deux autres hommes courraient après lui avec des machettes. Il se peut que l’homme avec le pistolet n’ait eu que deux balles qu’il a dépensées, à moins qu’il ne fût vraiment pas sûr de lui! Je pense qu’il a dû aller menacer la famille à côté de l’église, et aurait été surpris par les deux hommes qui sont sortis avec les machettes. En se sauvant, il aurait tiré avec son fusil pour les ralentir. Personne ne semble avoir été blessé.



La Réunion d'Évangélisation
Finalement la réunion a débuté.

Plusieurs personnes qui avaient été invitées dans les visites sont apparues. Les voisins (ceux avec les machettes) semblaient écouter attentivement depuis leur cour.
Il y avait des cantiques avec guitare et haut-parleurs. Le sermon d’évangélisation a été prêché par un membre de l’église Nuevo Pacto. J’enseigne un cours d’Homilétique à quelques-uns des leaders de cette église, et le frère qui prêchait cette fois-ci avait commencé mon cours, mais avait lâché après deux sessions. Je regrette qu’il n’ait pas continué! Il est très éloquent, et il a fait de bonnes applications de l’histoire de Zachée, mais il semblait avoir tellement de buts dans son sermon que c’était difficile à suivre. Il a fait plusieurs différentes invitations à la fin, mais personne n’a répondu.
Il y a tant de leaders doués dans les églises honduriennes, mais si peu de formation!

Le Chemin de Retour Vers Panes
Quand tout avait terminé, nous nous préparions pour retourner vers l’autobus à Panes. Puisque le voyage à Matasanos en véhicule avait été assez “brassant”, et puisque je me sentais assez récupéré de la montée avant la réunion, j’ai choisi de me joindre aux marcheurs. Quelques-uns ont essayé de me dissuader, mais j’étais têtu. Nous avons marché sur le chemin, descendant la côte.

Ça descendait, faisait une courbe, et descendait, et une autre courbe, si à pique que mes pauvres genoux freinaient continuellement. Une demi-heure plus tard, nous nous approchions du bas de la côte. Nous avons traversé un petit pont, et j’ai pensé: “Est-ce que la montée sera aussi long que la descente?” Mes genoux auraient un repos, mais mes pauvres poumons! Bien, j’ai commencé à monter la côte. Mais là j’ai entendu un véhicule qui revenait nous chercher. Gloire à Dieu! Un des pasteurs avait dit au chauffeur “John ne peut pas marcher tout le long, il a des troubles respiratoires. Ce serait mieux d’aller le chercher.” Seulement un homme est embarqué dans le pickup avec moi. J’ai dit en blague que j’embarquais « seulement pour être poli” mais je ne trompais pas personnes! Toutefois, la montée n’aurait pas été aussi longue que la descente. N’empêche que j’étais content de la voiture!

Retour à la Maison
Nous sommes embarqué dans l’autobus à Panes, et avons commencé le voyage de retour à Siguatepeque. À un moment donné nous avons dû arrêter pour faire de la navigation plutôt difficile, puisqu’un grand trou était apparu au milieu du chemin, et il y avait un précipice d’un bord, et la forêt de l’autre. Mais nous nous sommes rendus, et nous étions à la maison pour 6:30 pm. Muki était content de nous voir.

Épuisés, nous étions au lit à 8:30 et avons dormi jusqu’à 6:00 ce matin.

A day of Adventures

A day of Adventures


Sunday morning February 2nd, at 7:30 am, Lise and I found ourselves waiting on the sidewalk outside Iglesia Bautista Hermón for the bus coming from Nuevo Pacto church, that was to take us to San José de Panes, whence we would travel to Matasanos for a day of evangelism. The bus finally arrived around 8:15, and we were on our way.

The Road to Panes
The scenery on the way to Panes is beautiful. The road is horrible. It was a two hour trip, along narrow dirt road, twisting and curving among the mountains.


 Apparently on rainy days, buses sometimes tumble down steep precipices. The pastor of Panes had told me that on some hairpin turns, one of the bus’s wheels would sometimes be on empty space. That didn’t happen this time for us. We had an excellent driver.
When we arrived in Panes, Pastor Rafael showed us his church building. He said it could seat a hundred people (they would be quite crowded, I would think).


 No toilet facilities, so the ladies would have to wait till we got to Matasanos. (Literally, “Matasanos” means “kill the healthy” and is a term sometimes used for a quack doctor. I have no idea how this village got its name!)  Matasanos is a new daughter work of the church in Panes. The bus could not handle the road to Matasanos, so some of the group walked, and the others distributed among three pickups.


Visits in Matasanos
When we arrived, we divided into several groups of six people. Each group had someone from Matasanos or from Panes to guide us.  While different groups walked off to different villages around, our group was to visit the homes in Matasanos to invite people to the service at 1:00 pm. I looked around and there didn’t seem to be more than half a dozen houses. That wasn’t quite the case. They are small houses on steep hill sides, hidden from road by coffee plants. (The economy is entirely dependent on coffee). No roads reach those houses. You have to walk along paths, pushing branches out of your way, to get to the houses.
The first house we visited, was quite poor. A lady named Emerita received us. She listened attentively as I explained the gospel to her, and indicated a desire to have what Jesus offered. I prayed with her, but I don’t know just how much she has yet understood. Then we went on to some other houses. One was built of dirt, literally, that was packed down with boards. About twelve inches of dirt, a board to pack it down, then another twelve inches of dirt, and another board to pack it down, etc. 

When we worked our way down to it we found that there was no floor in it. Just earth. The lady was not too receptive. Other houses that we saw, while not built with dirt, were really not much better than this one. Several had no floors, just earth.  We were able to talk to a few men, but they were mostly women. Most of those with whom we talked do not know how to read.  Did you know that there are communities in Honduras where there is no school at all? Someone visits them once a month to teach the children! At least this happens in parts of La Mosquitia, in the south of the country.
The lady who guided us led us to another house near the road around 12:15. I thought this was going to be our last visit. But she led us down through the coffee plants to another house. Then another. Then down further to another. It was now 1:00 pm, and we were still inviting people to a service that would be held at 1:00 pm!  I thought, surely this was to be our last visit. But our friend had more houses she wanted us to visit. So down the steep slope we continued, another house, then a long way down, another one. That was the last. After we made a very short presentation of the gospel and invited the people to the service, it was time to make our way back to the church “building” (A roof with a few posts around it to hold it up; no walls yet).  So our friend pointed the way back, and led us off. A straight climb up the steep hill, or mountain, as you would have it. Half way up I thought I was going to die! Three quarters of the way up, I “knew” I was going to die! J I was feeling every single day of my 64 years!!!   However, we made it back to the church at around 1:40.   We would have an hour wait for the 1:00 service to start.  We had not brought anything to eat, thinking we could buy something there (we couldn’t), but pastor Francisco and his family had thought to bring a lot of extra, so we sat down a little away from the church building for a picnic lunch.

Gunfire!
While we were eating, we heard some explosions. I thought at first someone was playing with firecrackers. However that wasn’t the case. As I looked around, just a few yards from us, I saw someone running toward us with a pistol and a machete in his hand, and two others were chasing him with machetes. The man with the pistol either must have had only a couple of bullets that he used up, or else he was really very unsure of himself!  I think he must have gone in to threaten the family next door to the church and was surprised by the two men with machetes. As he ran off he fired his pistol at them to slow them down. No one seems to have been hurt. (Sorry, I took no pictures of this particular incident!)

The Evangelistic Service
Finally, the service began.
Several people who had been invited through the visits showed up. The next door neighbours (the ones with the machetes) appeared to be listening intently from their yard.
There was some singing with a guitar and loud speakers. The evangelistic sermon was preached by a member of Nuevo Pacto church. I have been teaching a Homiletics course to some of the leaders there, and the brother who was preaching had started my course, but then dropped out. I do wish he had continued! He is very eloquent, and made some good applications of the story of Zacchaeus, but he seemed to have so many goals to his sermon that it was hard to follow. He made a number of different invitations at the end, but nobody responded.

There are so many gifted leaders in Honduran churches, but such little training!

The Way Back to Panes
When all was over, we prepared to return. As the trip to Matasanos in a vehicle had been quite rough, and I felt recovered from our previous climb, I chose to join the walkers. Some tried to dissuade me, but I was stubborn. We started walking down the road, downhill. 

It went down, around a curve, and down, and around another curve, so steep my poor knees were putting on the breaks continually. Half an hour later, we were approaching the bottom. We crossed a little bridge, and I though: “Is the uphill as long as the downhill?” My knees would get a break, but my lungs! Well, I started to walk uphill. But then we heard a vehicle coming back for us. Praise the Lord! One of the pastors had told a driver “John can’t walk all the way, he has bad lungs. Better go back for him.” Only one other man got into the pickup with me. I jokingly pretended I was just “being polite” by accepting the ride! As it turned out, the uphill was not at all as long as the downhill had been.

Back Home
We got on the bus in Panes, and started the trip back to Siguatepeque. At one point we had to stop and do some tricky navigation, as a large hole had appeared in the middle of the road, and on one side was a precipice, while on the other side was the forest.  However, we made it, and were home by 6:30 pm. Muki was glad to see us.

Exhausted, we were in bed by 8:30 and slept till 6:00 this morning.

dimanche 26 janvier 2014

En el nombre del Padre, del Hijo, y del Espíritu Santo

Thank you Moisés Orellano for the photos

Merci Moisés Orellano pour les photos

Gracias Moisés Orellano por las fotos













samedi 25 janvier 2014

January 2014 in Honduras (la version française suit celle-ci)

Greetings to all our friends, and those who support us in prayer and/or finances!  We are truly grateful for your friendship and support for our ministry that allows us to continue here in Honduras.

We have had several exciting events during the past month:

  1. A group of twelve students graduated at our Leadership I level in our First Principles courses here at the Hermon Baptist church which Lise and I attend.

  2. Fourteen students graduated from a sister church in La Paz.
  3. Twenty-seven pastors graduated in the southern part of Francisco Morazan department in the presence of 500 people. Some of these pastors had walked up to four hours on foot every time to attend classes. Then another four hours to get home.

  4. This past week we had our national convention at Lake Yojoa, where we had our first graduation at the degree level. A dozen pastors were awarded the “Licenciatura” of Theology. That is roughly equivalent to our Bachelor of Theology. While this degree is not officially recognized, the Convention leaders studied the requirements in secular universities as well as seminaries for this degree, and placed the same requirements for granting this degree.  (Official accreditation is extremely expensive from the Honduran point of view. In fact, the cost would be prohibitive.)  We also saw movement toward closer unity among the churches of the Convention.

  5. Each of these graduations has inspired several new students to want to join the program, giving the opportunity for the graduates to start facilitating these courses themselves, even as they continue in their own education.
  6. Tomorrow morning, I will have the privilege of baptizing two young men in the muddy waters of Chorrerita . It is a stream that pours down a waterfall forming a small pond before carrying on.

Norman Nielsen will be in Honduras with a few other people in the first week of March, when we will be able to discuss a number of things, as well as the Children’s Home, as the founder/director of that Home will also be coming from Spain at that time.


In the middle of March (we don’t have the exact date yet) we will be travelling back to Canada for a six month period. If all goes according to plan, we would be returning to Honduras in September. We have already been planning our work load for when we return.

We hope to see many if not all of you during our six months in Canada, as we will be available to visit churches.


Nouvelles de janvier 2014



Salutations à tous nos amis, et à ceux qui nous soutiennent en prière et/ou les finances!  Nous sommes vraiment reconnaissants pour votre amitié et votre soutien pour notre ministère, ce qui nous permet de continuer ici au Honduras.

Nous avons eu plusieurs évènements excitants dans le dernier mois:

  1. Un groupe de douze élèves a gradué de notre niveau Leadership I dans nos Principes Fondamentaux ici à l’Église Baptiste Hermon où Lise et moi assistons

  2. Quatorze élèves ont gradués dans notre église sœur à La Paz.
  3. Vingt-sept pasteurs ont gradué dans la partie sud du département Francisco Morazan, dans la présence d'environs 500 personnes..
  4. Cette semaine passée nous avons eu notre congrès annuel d’églises au Lac Yojoa, où nous avons eu notre première graduation au niveau de « Licenciatura ». (équivalent au Bac ici). Une douzaine de pasteurs ont reçu leur « Licenciatura » en Théologie. Quoique l’accréditation n’est pas officiellement reconnue, les leaders de la Convention ont étudié les conditions requises des universités séculaires, aussi bien des séminaires, pour accorder des diplômes, et ils ont mis les mêmes conditions.  Nous avons aussi pu voir un mouvement vers l’unité à l’intérieur de la convention d’églises.

  5. Chacune de ces graduations a inspiré de nouveaux étudiants à se joindre au programme, donnant l’opportunité aux graduésde commencer à faciliter ces cours eux-mêmes, tout en continuant leur propre formation.
  6. Demain matin, j’aurai le privilège de baptiser deux jeunes hommes dans les eaux boueuses de Chorrerita. C’est une petite rivière de montagne qui tombe dans une chute pour former un petit étang avant de continuer.


Norman Nielsen sera au Honduras avec quelques autres durant la première semaine de mars, quand nous pourrons discuter plusieurs sujets, inclus le Foyer des Enfants, puisque le fondateur/directeur du Foyer arrivera de l’Espagne.

En mi-mars (nous n’avons pas encore la date exacte) nous retournons au Canada pour une période de six mois. Si tout va selon nos plans, nous retournerons au Honduras en septembre. Nous avons déjà commencé à faire des plans pour une plus grande charge de travail quand nous reviendrons.

Nous espérons pouvoir voir plusieurs parmi vous, sinon tous, durant nos six mois au Canada, puisque nous serons disponibles pour visiter des églises.



mercredi 8 janvier 2014

Comment on célèbre les “Fêtes” au Honduras (English version follows this one)

Comment on célèbre les “Fêtes” au Honduras

Chaque nation et chaque culture a sa propre manière de fêter Noël et le Nouvel An. Au Honduras il y a sûrement des influences autant de larrièreplan Catholique Romaine comme des anciennes pratiques indigènes.

La Bouffe:
La dinde n’est généralement pas sur le menu à Noël. C’est relativement plus cher qu’au Canada ou qu’aux États-Unis.
Ce qu’on trouve le plus souvent autour des fêtes, ce sont les tamales. Ces tamales ne sont pas exactement comme les tamales mexicaines. Elles sont plus grandes, et ont une plus grande proportion de pâte. La pâte est faite de maseca (farine de maïs). Elle peut contenir de l’ognon, du riz cuit, les piments verts, des pois, des épices ou fines herbes, du porc ou du poulet, des pommes de terre, et de la pâte à tamate. Quelquefois il y a peu de contenu, mais les plus intéressantes sont celles qui ont tous ou la plupart de ces ingrédients. Elles sont cuites dans des feuilles de banane.
On ne trouve pas le chocolat en abondance comme nous l’avons au Canada. C’est plutôt cher pour les honduriens.
Le dessert consiste généralement des “torrejas”. Une recette dit: “Pense au pain doré épais, submergé dans un bain de sirop sucré, avec de la cannelle!” Ce dessert est généralement servi seulement à Noël et le Jour de l’An.

La veille de Noël et la veille du Jour de l’An il y a généralement un culte à l’église, après lequel les gens retournent chez eux pour faire sauter des pétards. Ils peuvent varier – des sons légers à l’effet mitrailleuse, un sifflet, ou une explosion qui pourrait Presque ressembler à de petite bombes! Au Honduras, les feux d’artifice ne semblent pas être aussi populaires qu’en Espagne. Le son semble être l’attraction principale. Les gens allument des feux, quelquefois dans leur cours, mais plus souvent dans la rue devant leurs maisons, et allument les petards à partir d’un bâton en flamme. Les jeunes peuvent se rencontrer dans le foyer d’une personne, où ils passeront la nuit sans dormir. Roberto, qui vivait chez nous pendant trois mois, est allé au foyer d’une des familles de l’église, ensemble avec le groupe de jeunesse, et à 2.00 am, ils sont allés au marché pour acheter plus de pétards!  Ceci dans un pays où les gens n’ont pas la tendance à sortir après qu’il fait noir, à cause de la manqué de sécurité.

Notez que ceci est ce que j’ai vu à Siguatepeque, une ville de moins de 100,000 personnes, Dans les plus grandes villes de San Pedro Sula et Tegucigalpa, il se peut que la manière de célébrer soit tout à fait différent. 

How the Christmas Season is Celebrated in Honduras

How the Christmas Season is Celebrated in Honduras


Every nation and culture has its own way of celebrating Christmas and New Years. In Honduras there are influences both from the Roman Catholic background and from the ancient indigenous practices.

Food:
Turkey is not generally on the menu at Christmas time. It is relatively much more expensive than in Canada or the USA.
The most common food you will find around Christmas time are tamales. These tamales are not exactly the same as Mexican tamales. For one thing, they are bigger, and have a larger proportion of pastry to it.  The pastry is made of maseca (corn flour). It can contain onion, cooked rice, green pepper, peas, cilantro, pork or chicken, cumin, potatoes, and tomato paste.  Sometimes there is very little content, but the more interesting ones have all or most of these ingredients. Thy are cooked wrapped in banana leaves.
Chocolate is not found in abundance as we have in Canada. It, too, is relatively expensive for Hondurans.
Desert usually consists of “torrejas”. One recipe says: “Think of thick French toast, submerged in a bath of sweet syrup, with cinnamon!” These are generally served only at Christmas and New Year’s.


Christmas Eve and New Year’s Eve, there is generally a church service, after which people go to their homes to fire off fire crackers. These can vary from light staccato sounds, to a whistling sound, to what can almost sound like small bombs! In Honduras, fire works don’t seem to be as popular as in Spain. Sound seems to be the principle attraction. People light fires, either in their yard, or, more often, in the road or street in front of their houses, and light the fire crackers from a burning stick.  Young people will generally meet in one person’s home and stay up all night. Roberto, who was living with us for three months, went to the home of one of the church families, with a group of young people, and at 2:00 am, they went off to the market place to buy more firecrackers! This is in a country where people don’t normally want to go out after dark because of the insecurity.