samedi 28 avril 2012

Mon voyage au Guatemala


Mon voyage au Guatemala


Dimanche après-midi, le 8 avril, j’ai pris l’autobus pour San Pedro Sula. J’avais compté prendre le “Rapidito” (un bus qui arrête pour prendre des passages sur la route), mais Melodie m’a demandé si j’amenais mon ordinateur portable, et j’ai dit “oui”. Elle a dit “Alors, prend un autobus plus sécuritaire – un qui ne ramasse pas des passagers sur le chemin. Autrement on te volera le portable”.  Alors elle et son ami m’ont reconduit là où était  “El Rey Express”, et j’ai pris celui-là – plus confortable, et un peu plus rapide, mais surtout, plus sauf.
J’ai appelé Felix une fois dans l’autobus, pour lui laisser savoir à quelle heure j’arriverais. Une fois rendu au terminus de San Pedro, Felix m’a appelé pour me dire que son pneu venait d’éclater,et qu’il serait en retard, alors j’ai attendu environs une heure dans le restaurant du terminus.  À San Pedro il faisait chaud!  Des temperatures dans les 20’s à Siguatepeque, aux 30’s élevés, ou possiblement 40º à San Pedro. 
Quand Felix est finalement arrivé, nous sommes allés chez lui, soupés, et avons parlé au sujet de l’accreditation, et une possible relation de coaching. Quand je me suis couché, Felix a mis un ventilateur dans ma chambre. La chaleur était incroyable.  À 4:00 am, je n’avais pas encore dormi, et j’avais mis mon cadran pour 5:45.  Il faisait encore très chaud quand je me suis réveillé.
Le pasteur Celso, avec Nahun, sont arrivés à 6:15, et à 6:30 nous étions en route pour Guatemala dans la voiture de Nahun.  Nahun est un jeune home célibataire de 27 ans dans l’église de Celso, qui a pu arranger son travail pour pouvoir accompagner son Pasteur sur des voyages comme celui-ci.
Quand nous avons traversé la frontière pour Guatemala, nous nous sommes arrêtés là où il y avait une ligne de personnes qui tenaient des billets en l’air (des quetzals guatémaltèques). Ils offraient de changer nos lempiras en quetzals, ce que nous avons fait.
Quelques heures plus tard nous étions dans les montagnes, en nous approchant de Guatemala City, soulagés par l’air frai, confortable.  Une heure passé Guatemala City nous sommes entrés à Chimaltenango (plus haut dans les montagnes), et avons trouvé la maison du pasteur Victoriano.  
Quelle belle maison! Victoriano est un pasteur “faiseur de tentes” gagnant sa vie comme home d’affaires. Il avait grandi dans une famille de 13 enfants, dont cinq sont morts de faim ou dénutrition.  Après s’être éloigné de cet arrière-plan, il est éventuellement devenu un home d’affaires prospère.


Il faisait très frais à Chimaltenango, et le Pasteur nous a prêté des manteaux à porter pendant que nous y étions. (Descendre de 40degrés à 10 degrés dans la même journée, c’est tout un choc!) Cette soirée là nous nous sommes rencontrés avec trois groups réunis à Iglesia Bautista de Canaan, qui étaient en train de passer à travers du série des “Principes Fondamentaux”.  Celso et moi avons parlé avec eux pour les encourager à passer à d’autres ce qu’ils apprenaient.

Le lendemain matin nous avons conduit à Antigua, la ville d’origine européenne la plus vieille de l’Amérique central, et possiblement sur les continents américains.  En route, nous sommes arrêtés pour que je puisse prendre une photo d’un volcan éteint. Il y a un autre volcan qui est encore actif, crachant de la fume, mais il y avait trop de nuages pour le voir.

À Jocotenango nous nous sommes arrêtés pour prendre une photo d’une très belle vielle église qui s’y trouve, et aussi de la mairie.

Bientôt nous conduisions sur les chemins de pierre à Antigua. MacDonald’s et Burger King y ont trouvé leur place, mais la loi les empêche d’y faire des changements aux édifices. On n’y trouve donc pas les arches dorés de MacDonald’s!   Nous nous sommes promenés à travers le grand marché artisan, admirant les produits fait à main. Je regrettais ne pas avoir réussi à persuader à Lise qu’elle vienne. J’ai essayé de prendre une photo discrètement d’une femme qui marchait avec un paquet sur la tête, mais quand j’avais réussi à préparer mon caméra-téléphone, elle était rendue loin. Je l’ai prise de toute façon, et une fois rendu à la maison j’ai vu que je pouvais l’approcher avec mon ordi. J’avais déjà vu ceci à Siguatepeque, mas sans oser prendre une photo.






Puisque c’était une ville très touristique, quand une jeune femme (jeune fille?) a passé avec un bébé sur le dos, je l’ai vite demandé si je pouvais prendre une photo, et elle s’est gentiment arrêtée en souriant pour la caméra.

Après notre retour à Chimaltenango pour dîner, nous avons conduit jusqu’à Guatemala City, où le restant de notre ministère allait avoir lieu à la Iglesia Bautista Palestina.  Nous dormirions à l’ancien séminaire Baptiste (maintenant une école de musique) pour les trois prochaines nuits.
Pendant les trois prochains jours Celso, Nahun et moi-même avons partagé la tâche d’enseigner le cours de Principes Fondamentaux sur « Une Famille de Familles ». Je l’avais mis sur PowerPoint et j’ai projeté les points principaux sur le tableau blanc.



 Ces sessions ont eu lieu de 5:00 pm à 9:00 pm. Nous prenions un souper rapide à l’église à la fin. Les matins, nous allions au centre d’achats, où il y avait wi-fi, et j’ai pu vérifier mon courriel, et parler sur Skype avec Lise.
À midi nous sommes allés à un beau restaurant, appartenant à un prédicateur nommé David, where où nous avons mangé du poisson frit - Tilapio (un poisson à l’eau douce). C’était délicieux.  Quand nous voulions payer, David a refusé notre argent, disant que c’était sa contribution au ministère que nous faisions à Guatemala. Il a insisté plusieurs fois que nous devions y retourner les deux prochains jours.  Comme jeune homme, David avait hérité un restaurant de son père, mais il était alcoolique, et dans son restaurant il servait des boissons alcooliques. Il a éventuellement dit à sa femme qu’il devait vendre le restaurant, pour s’éloigner de la boisson. Il l’a finalement vendu à une perte, et a fini en faillite, mais pour lui cela a fonctionné.  Pour un temps lui et sa femme et ses enfants ont vécu dans une taudis avec un plancher de terre. Après sa conversion, il faisait souvent des blagues à sa femme qu’un jour Dieu lui donnerait une « machine à faire de l’argent ». Bien, un jour, un ami lui a donné une machine pour faire des “granizados” (un peu comme nos “slush” au Canada). Le premier jour il a voyagé en vélo à travers Guatemala City faisant et vendant des “granizados” et il a réussi à faire assez d’argent. Le lendemain, il a gagné plus, et le troisième jour, il s’est rendu compte qu’il était en affaires! Il a rit avec sa femme en disant que Dieu lui avait sonné sa “machine à faire de l’argent”!  Éventuellement il a pu ouvrir un restaurant (sans alcool!)et en a fait une excellente commerce. À l’autre bord de la rue, il a une autre commerce, - pouvez-vous deviner? – une commerce de granizados!  Les fins de semaines, il sert comme prédicateur dans différentes églises. Quand des veuves viennent à son restaurant, il les sert des repas gratuits.

Jeudi après-midi nous avons payé nos factures au séminaire, et vendredi matin nous étions sur la route à 6:15. En quelques heures nous nous trouvions de nouveau dans la chaleur intense. On m’a laissé au terminus d’autobus de San Pedro, où j’ai pu prendre le bus interurbain dix minutes plus tard, et je suis arrivé à Siguatepeque à 5:15.  Il y avait un souper d’hommes d’évangélisation à l’église à 6:00, alors je suis entré à la maison en taxi, douché et changé, et parti pour l’église à pied, arrivant juste à temps. (Lise y était déjà pour une réunion de femmes.)
Ainsi termine mesa ventures au Guatemala.

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