mardi 15 avril 2014

Greetings from … Drummondville! (La version en français suit celle-ci)

Greetings from … Drummondville!


It’s hard to believe we’ve been in Quebec for a month already! We’ve been in three English language churches in Ontario (including one mission conference) to present our work, and one French language church in Quebec, as well as attending the Quebec “Pastorale” retreat in Ste Adèle. The latter was a real treat. As well as the fellowship with Quebec pastors we were well “fed” with sermons by three Quebec pastors on “Is there a Shepherd in the Church?”
While here I continue my daily blog “Sermones y Meditaciones” with sermon outlines that I provide for Honduran preachers.

Family
We are presently living in Drummondville, in what is called “The Centre of Quebec”. Our daughter Annie found us an apartment here which suits us perfectly. We are using a car that Annie lent us for local travelling, and renting a car when we need to go longer distances.
It has been great to see each one of our children, and our nearly three-year-old granddaughter!
Melodie will be coming to Canada for a few months in mid-July.

Deputation and Support

We already have a nearly full schedule for visiting churches, and realize we will not be able to visit all of our supporting  churches while here this time around. (We do have about five weekends still available between now and September).
Our present support level is $300 under our estimated monthly need.

More Honduran Plans

When we return to Honduras in September, we will be working more closely with Josué Claros, the coordinator for theological education in that country. This will involve visiting churches and pastors to encourage them in the “ETBIL” courses (both discipleship and leadership courses produced by BILD International and translated into Spanish). We will spend time establishing clearer criteria for the students’ projects in different courses. At the same time we will work for at least six months with a local church in order to help train the pastor and a leadership team there. Once they have their own training system under way our idea is to move on to another church that might need the same  kind of help.  The idea is to make sure the pastor himself is in charge of the training.
At the same time I will remain available for “ETBIL Centroamerica” (which is under LeadersFor) to help in any way I can. (In the past I have travelled with the Honduran team to different points in Guatemala and El Salvador and one place in Honduras where we are working with two ethnic groups).

Prayer requests:


1.       In Canada:
a.       Road safety as we travel to different churches
b.      Wise use of our time
2.       Back in Honduras:
a.       Finding a suitable apartment on our return
b.      General safety (Honduras is the country with the largest number of murders per capita in the world)
c.       Health
d.      Perseverance among the students (pastors and otherwise) and facilitators of courses
e.      Unity among workers
f.        Hondurans willing to pastor churches in remote areas
g.       Cultural sensitivity on our part.
3.       General:

a.       Finding the needs added $300 monthly support.

Salutations de … Drummondville!

Salutations de … Drummondville!


Difficile de croire que cela fait déjà un mois que nous sommes au pays! Nous avons visité trois églises Anglophones en Ontario (incluant une conférence missionnaire) pour présenter notre travail, et une église francophone au Québec, en plus d’assister à la retraite Pastorale à Ste Adèle. Ce dernier a été un vrai délice. En plus de pouvoir fraterniser avec les pasteurs nous avons été nourris avec des excellents sermons de la part de trois de nos pasteurs ici, sur le thème « Y a-t-il un Berger dans l’Église? »
Pendant que je suis ici je continue avec mon blogue de chaque jour “Sermones y Meditaciones” avec des esquisses de sermon que je fournis pour des prédicateurs honduriens.

La Famille
Nous sommes présentement à Drummondville, au “Centre du Québec”. Notre fille, Annie, nous a trouvé un appartement ici qui répond très bien à nos besoins. Nous utilisons une voiture qu’Annie nous a prêtée pour les voyages locaux, et nous louons une voiture quand nous devons faire de plus grandes distances.
Nous sommes heureux d’avoir pu voir chacun de nos enfants, et notre petite-fille de presque trois ans!
Melodie viendra au Canada pour quelques mois à partir de la mi-juillet.

Députation et Soutien 

Nous avons déjà presque rempli notre agenda pour visiter les églises, et nous nous rendons compte que nous ne pourrons pas visiter toutes les églises qui nous soutiennent cette fois-ci. (Il nous reste encore cinq fins de semaines de libre entre maintenant et septembre).
Notre niveau de soutien est actuellement $300 en dessous de notre besoin mensuel.

Plans pour le Honduras

Quand nous retournons au Honduras en septembre, nous travaillerons de plus près avec Josué Claros, le coordinateur de l’éducation théologique pour les églises Baptistes dans le pays. Ceci impliquera des visites aux églises et aux pasteurs pour les encourager dans l’utilisation des cours “ETBIL” (cours de disciplat et cours de leadership, qui sont produits par BILD International et traduits en espagnol). Nous allons travailler pour établir des critères plus clairs pour les projets des étudiants dans les différents cours. En même temps Lise et moi travaillerons pour au moins six mois avec une église locale pour aider à former le Pasteur et une équipe de leaders. Une fois qu’ils aient leur propre système de formation en marche, notre idée est de passer à une autre église qui pourrait avoir besoin du même genre d’aide.  Nous voulons nous assurer que ce soit le pasteur lui-même qui soit en charge de la formation.
En même temps je serai disponible pour “ETBIL Centroamerica” (qui est sous LeadersFor) pour aider dans ce dont ils auraient besoin. (Dans le passé j’ai voyagé avec l’équipe hondurienne à différents endroits au Guatemala et au Salvador et une ville au Honduras où nous travaillons avec deux groupes ethniques).

Requêtes de Prière:
1.       
       Au Canada:
a.       Protection sur la route pendant que nous voyageons aux différentes églises
b.      Utilisation sage de notre temps
2.       De retour au Honduras:
a.       Trouver un logement convenable à notre retour
b.      Sécurité personnelle (Le Honduras est le pays avec le plus haut taux de meurtres par population au monde)
c.       La santé
d.      Persévérance pour les étudiants (pasteurs et autres) et les facilitateurs des cours
e.      Unité parmi les travailleurs
f.        Des honduriens qui soient prêts à aller comme pasteurs dans les régions éloignées
g.       Sensibilité culturelle pour nous
3.       Générale:

a.       Que la lacune de $300 de soutien mensuel soit comblée

samedi 1 mars 2014

En route! (English version follows this one)

En route!


Le 10 mars, à environ minuit, nous arriverons à l'aéroport de Montréal. Nous serons au Canadà pendant six mois, pour ensuite retourner aider dans le développement des leaders dans les églises ici encore une fois.
Ces deux années ont été une grande expérience d'apprentissage pour nous. En plus, nous avons maintenant plusieurs amis dans les églises honduriennes.

Durant ces trois derniers mois j'ai eu le privilège de conduire un groupe de leaders de l'Église Nuevo Pacto à travers un cours d'Homilétique. Jeudi passé cinq de mes six élèves qui avaient terminé le cours, incluant le pasteur, ont prêché des sermons très courts à l'église rassemblée, et j'ai écrit des évaluations pour leur considération personnelle. J'étais heureux de voir qu'au moins trois parmi eux avaient saisi les principes que j'avais cherché à enseigner.

Je continue à aider le pasteur Hector avec la facilitation des cours pour les pasteurs de la région Centrale d'Honduras. Un de ces pasteurs est Francisco García, pasteur de l'Église Nuevo Pacto où j'ai enseigné le cours d'Homilétique. C'est la première des églises que je compte aider à notre retour.

Pastor Francisco Garcia de l'Église Nuevo Pacto

Lise et moi ont passé la journée samedi passé à Tegucigalpa, donnant une conférence à MER, un groupe de jeunes, plusieurs d'entre eux des universitaires. MER veut dire “Misiones Extremas  Radicales” (Missions Extrêmes Radicales). Lise a pris les jeunes filles à part pour une partie de l'après-midi, pendant que j'ai conversé avec les gars. Tous les deux nous avons senti que ces conversations étaient probablement la meilleure partie de la conférence. On nous a demandé de revenir après notre retour en six mois  Ces jeunes peuvent marcher pour des heures dans des montagnes pour atteindre des petits villages où ils vont évangéliser. Et souvent ils vont passer la nuit, ou des nuits, dans des conditions dures et peu sanitaires durant leur séjour dans ces villages.
Groupe de missionaires extrêmes et radicaux!

Participants de MER préparent des pupusas pour le repas du midi



Notre fille Annie qui vit à Sherbrooke, Quebec, est en train de travailler sur les questions de notre logement et notre moyen de transport, et les choses sont en train de tomber en place. (Notre autre fille, Melodie, qui vit ici à Siguatepeque, cherchera un logement pour nous quand nous revenons: deux filles bien placées pour nous J ). Ici au Honduras, je ne conduis pas d'auto. C'est moins stressant, et excellent pour ma santé: j'ai perdu du poids et le cholesterol a baissé!

Nous avons hâte de vous voir tous..

On our way!


On our way!


On March 10th, at around midnight, we will be arriving at the Montreal airport. We’ll be in Canada for six months, then returning to help with church leadership development here once again.
This has been a great learning experience for us. As well, we have been able to make a lot of friends in the Honduran churches.

During the last three months I have had the privilege of leading a group of leaders in the Nuevo Pacto church through a Homiletics course. Last Thursday five of the six students, who finished the course, including the pastor, preached a very short sermon to the gathered church, and I wrote some evaluations for their personal consideration. I was glad to see that at least three of them had grasped the principles that I had been trying to teach.

I continue to help pastor Hector with the leadership courses that are being facilitated for the pastors of the Central region of Honduras. One of these pastors is Francisco García, pastor of Nuevo Pacto church where I taught the Homiletics course. That is the first church I will be helping when we come back.

Pastor Francisco Garcia of Nuevo Pacto church

Lise and I spent the day last Saturday in Tegucigalpa, giving a conference to MER a group of young people, many of them University students. MER stands for “Misiones Extremas y Radicales” (Extreme and Radical Missions). Lise took the girls apart for part of the afternoon, while I chatted with the fellows. These conversations, we both felt, were probably the best part of the conference. They have asked us to return when we come back in six months.
These youngsters will walk for hours through the mountains to reach villages where they will stay over and evangelize. They often end up staying overnight, or for several nights in difficult and unsanitary conditions in order to reach the people of those villages.
Group of Extreme and Radical Missionaries!

MER participants preparing pupusas for lunch



Our daughter Annie who lives in Sherbrooke, Quebec, has been working on both the housing and transportation questions for us, and things have been falling into place. (Our other daughter, Melodie, who lives here in Siguatepeque, will be looking for housing for us for when we come back: two well placed daughters J ).

We are looking forward to meeting with you all.

lundi 3 février 2014

Une Journée d’Aventures (English version follows this one)

Une Journée d’Aventures


Dimanche matin le 7 février, à 7:30 am, Lise et moi étions sur le trottoir en dehors de Iglesia Bautista Hermón, attendant l’autobus qui venait de l’église Nuevo Pacto, qui allait nous amener à San José de Panes, d’où nous voyagerions à Matasanos pour une journée d’évangélisation. Le bus est finalement arrivé vers 8:15, et nous nous sommes mis en route.

En route
Le paysage en route vers Panes est d’une vraie beauté. Le chemin est horrible. C’était un voyage de deux heures, sur un chemin de terre qui se tordait parmi les montagnes.


Il paraît qu’en des jours pluvieux, les autobus tombent quelquefois par les précipices. Le pasteur de Panes m’avait dit que quelquefois dans son expérience, sur des virages serrés, cela arrivait qu’une des roues de l’autobus était dans le vide! Cela n’a pas été notre cas. Nous avions un chauffeur excellent.

Arrivés à Panes
Quand nous sommes arrivés à Panes, pasteur Rafael nous a montré l’édifice de leur église. Il a dit qu’elle pouvait siéger une centaine de personnes (ils seraient assez serrés, je pense). 

 


Aucune installation de toilettes, les dames devraient attendre à ce qu’on arrive à Matasanos. (Littéralement, “Matasanos” veut dire “tue les gens en santé” et c’est un terme quelquefois utilisé pour décrire un faux médecin ou un mauvais médecin. Je n’ai aucune idée comment le village a eu son nom!)  Matasanos est un nouveau point de mission de l’église à Panes. Le bus ne pouvait pas aller sur la route vers Matasanos, donc quelques-uns ont marché, et les autres, nous nous sommes distribués entre trois camionnettes.

Visites à Matasanos
En arrivant, nous avons été divisés en groupes de six personnes. Chaque groupe avait quelqu’un de Matasanos ou de Panes pour nous guider.  Tandis que différents groupes ont marché vers d’autres villages de la région, notre groupe devait visiter les foyers de Matasanos pour inviter les gens à la réunion de 1:00 pm.  J’ai regardé autour et il ne semblait pas avoir plus d’une demi-douzaine de maisons. Ce n’était pas le cas. Il y avait de petites maisons sur les pentes aigues, cachées du chemin par les plants de café. (L’économie de la place dépend totalement du café). Aucun chemin n’atteint ces maisons. Il faut marcher sur des petits sentiers, poussant les branches de nos visages, pour atteindre les maisons.
La première maison que nous avons visitée était assez pauvre. Nous ne savions pas que ce serait une des maisons les moins pauvres! Une femme qui s’appelle Émérita nous a reçus. Elle a écouté avec attention pendant que je lui ai expliqué l’évangile, et indiquait un désir de recevoir ce que Jésus offrait. J’ai prié avec elle, mais je ne suis pas certain combien elle avait compris. Après cela nous avons continué vers d’autres maisons. Une était construite de terre, littéralement, qui était pressée avec des planches. Environs douze pouces de terre, une planche pour la presser, et ensuite un autre douze pouces de terre, et encore une planche pour l’empresser, etc. 

Une fois que nous avions descendu jusqu’à la maison, nous avons vu qu’il n’y avait pas de plancher, seulement de la terre. La dame ici n’était pas trop réceptive. Lise a pris quelques moments pour lui presenter l’évangile, et la dame n’a pas dit un mot. D’autres maisons que nous avons vues, quoiqu’elles n’étaient pas construites avec de la terre, n’étaient pas beaucoup mieux que celle-ci. Plusieurs n’avaient pas de plancher, seulement de la terre. Nous avons réussi à parler avec quelques hommes, mais c’était surtout des femmes. (Les hommes se sauvaient). La plupart de ceux et celles avec qui nous avons parlé ne savaient pas lire. Saviez-vous qu’il y a des communautés au Honduras où il n’y a aucune école? Quelqu’un les visite une journée par mois pour enseigner les enfants! Cela se passé dans la Mosquitia, au sud du pays.
La dame qui nous guidait nous a amenés à une autre maison près du chemin à environ 12:15 hres. Je croyais que ce serait notre dernière visite. Mais elle nous a conduits à travers les plants de café à une autre maison. Et encore une autre. Et d’autres encore, en descendant la pente (non pas le chemin!) C’était maintenant 1:00 pm, et nous invitions toujours des gens à une réunion qui aurait lieu à 1:00 pm!  Je pensais, sûrement ce serait notre dernière visite. Mais notre amie avait d’autres maisons qu’elle voulait que nous visitions. Ainsi nous avons continué à descendre la pente à pique, une autre maison, et en suite, bien loin en bas, une autre. C’était la dernière. Après une très brève présentation de l’évangile et une invitation à la réunion, c’était le temps de cheminer de nouveau vers le « bâtiment » d’église (Un toit avec quelques poteaux pour le soutenir; il n’y avait pas encore de murs).  Ainsi notre amie nous a pointés vers le chemin de retour, et a pris le devant. Nous avons commencé à monter la pente aigüe de la petite montagne. À moitié chemin je pensais que j’allais mourir! À trois quarts du chemin je “savais” que j’allais mourir! J Je ressentais chaque jour de mes 64 ans!!!   Toutefois nous nous sommes rendus à l’église à environ 1:40.  Nous aurions une bonne heure d’attente encore, avant que la réunion de 1:00 hre commence! Nous n’avions rien apporté à manger, pensant pouvoir en acheter sur les lieux (ce n’était pas le cas). Mais le pasteur Francisco et sa famille avaient apporté beaucoup d’extra et nous a invité. Alors nous nous sommes assis à une petite distance de l’édifice pour jouir d’un pique-nique.  

Des coups de feu!
Pendant que nous mangions, nous avons entendu des explosions. Je croyais au début que quelqu’un jouait avec des pétards, mais ce n’était pas le cas. Quand j’ai regardé, j’ai vu, à quelques mètres de nous, un homme qui courrait vers nous avec un pistolet dans une main et une machette dans l’autre, et deux autres hommes courraient après lui avec des machettes. Il se peut que l’homme avec le pistolet n’ait eu que deux balles qu’il a dépensées, à moins qu’il ne fût vraiment pas sûr de lui! Je pense qu’il a dû aller menacer la famille à côté de l’église, et aurait été surpris par les deux hommes qui sont sortis avec les machettes. En se sauvant, il aurait tiré avec son fusil pour les ralentir. Personne ne semble avoir été blessé.



La Réunion d'Évangélisation
Finalement la réunion a débuté.

Plusieurs personnes qui avaient été invitées dans les visites sont apparues. Les voisins (ceux avec les machettes) semblaient écouter attentivement depuis leur cour.
Il y avait des cantiques avec guitare et haut-parleurs. Le sermon d’évangélisation a été prêché par un membre de l’église Nuevo Pacto. J’enseigne un cours d’Homilétique à quelques-uns des leaders de cette église, et le frère qui prêchait cette fois-ci avait commencé mon cours, mais avait lâché après deux sessions. Je regrette qu’il n’ait pas continué! Il est très éloquent, et il a fait de bonnes applications de l’histoire de Zachée, mais il semblait avoir tellement de buts dans son sermon que c’était difficile à suivre. Il a fait plusieurs différentes invitations à la fin, mais personne n’a répondu.
Il y a tant de leaders doués dans les églises honduriennes, mais si peu de formation!

Le Chemin de Retour Vers Panes
Quand tout avait terminé, nous nous préparions pour retourner vers l’autobus à Panes. Puisque le voyage à Matasanos en véhicule avait été assez “brassant”, et puisque je me sentais assez récupéré de la montée avant la réunion, j’ai choisi de me joindre aux marcheurs. Quelques-uns ont essayé de me dissuader, mais j’étais têtu. Nous avons marché sur le chemin, descendant la côte.

Ça descendait, faisait une courbe, et descendait, et une autre courbe, si à pique que mes pauvres genoux freinaient continuellement. Une demi-heure plus tard, nous nous approchions du bas de la côte. Nous avons traversé un petit pont, et j’ai pensé: “Est-ce que la montée sera aussi long que la descente?” Mes genoux auraient un repos, mais mes pauvres poumons! Bien, j’ai commencé à monter la côte. Mais là j’ai entendu un véhicule qui revenait nous chercher. Gloire à Dieu! Un des pasteurs avait dit au chauffeur “John ne peut pas marcher tout le long, il a des troubles respiratoires. Ce serait mieux d’aller le chercher.” Seulement un homme est embarqué dans le pickup avec moi. J’ai dit en blague que j’embarquais « seulement pour être poli” mais je ne trompais pas personnes! Toutefois, la montée n’aurait pas été aussi longue que la descente. N’empêche que j’étais content de la voiture!

Retour à la Maison
Nous sommes embarqué dans l’autobus à Panes, et avons commencé le voyage de retour à Siguatepeque. À un moment donné nous avons dû arrêter pour faire de la navigation plutôt difficile, puisqu’un grand trou était apparu au milieu du chemin, et il y avait un précipice d’un bord, et la forêt de l’autre. Mais nous nous sommes rendus, et nous étions à la maison pour 6:30 pm. Muki était content de nous voir.

Épuisés, nous étions au lit à 8:30 et avons dormi jusqu’à 6:00 ce matin.

A day of Adventures

A day of Adventures


Sunday morning February 2nd, at 7:30 am, Lise and I found ourselves waiting on the sidewalk outside Iglesia Bautista Hermón for the bus coming from Nuevo Pacto church, that was to take us to San José de Panes, whence we would travel to Matasanos for a day of evangelism. The bus finally arrived around 8:15, and we were on our way.

The Road to Panes
The scenery on the way to Panes is beautiful. The road is horrible. It was a two hour trip, along narrow dirt road, twisting and curving among the mountains.


 Apparently on rainy days, buses sometimes tumble down steep precipices. The pastor of Panes had told me that on some hairpin turns, one of the bus’s wheels would sometimes be on empty space. That didn’t happen this time for us. We had an excellent driver.
When we arrived in Panes, Pastor Rafael showed us his church building. He said it could seat a hundred people (they would be quite crowded, I would think).


 No toilet facilities, so the ladies would have to wait till we got to Matasanos. (Literally, “Matasanos” means “kill the healthy” and is a term sometimes used for a quack doctor. I have no idea how this village got its name!)  Matasanos is a new daughter work of the church in Panes. The bus could not handle the road to Matasanos, so some of the group walked, and the others distributed among three pickups.


Visits in Matasanos
When we arrived, we divided into several groups of six people. Each group had someone from Matasanos or from Panes to guide us.  While different groups walked off to different villages around, our group was to visit the homes in Matasanos to invite people to the service at 1:00 pm. I looked around and there didn’t seem to be more than half a dozen houses. That wasn’t quite the case. They are small houses on steep hill sides, hidden from road by coffee plants. (The economy is entirely dependent on coffee). No roads reach those houses. You have to walk along paths, pushing branches out of your way, to get to the houses.
The first house we visited, was quite poor. A lady named Emerita received us. She listened attentively as I explained the gospel to her, and indicated a desire to have what Jesus offered. I prayed with her, but I don’t know just how much she has yet understood. Then we went on to some other houses. One was built of dirt, literally, that was packed down with boards. About twelve inches of dirt, a board to pack it down, then another twelve inches of dirt, and another board to pack it down, etc. 

When we worked our way down to it we found that there was no floor in it. Just earth. The lady was not too receptive. Other houses that we saw, while not built with dirt, were really not much better than this one. Several had no floors, just earth.  We were able to talk to a few men, but they were mostly women. Most of those with whom we talked do not know how to read.  Did you know that there are communities in Honduras where there is no school at all? Someone visits them once a month to teach the children! At least this happens in parts of La Mosquitia, in the south of the country.
The lady who guided us led us to another house near the road around 12:15. I thought this was going to be our last visit. But she led us down through the coffee plants to another house. Then another. Then down further to another. It was now 1:00 pm, and we were still inviting people to a service that would be held at 1:00 pm!  I thought, surely this was to be our last visit. But our friend had more houses she wanted us to visit. So down the steep slope we continued, another house, then a long way down, another one. That was the last. After we made a very short presentation of the gospel and invited the people to the service, it was time to make our way back to the church “building” (A roof with a few posts around it to hold it up; no walls yet).  So our friend pointed the way back, and led us off. A straight climb up the steep hill, or mountain, as you would have it. Half way up I thought I was going to die! Three quarters of the way up, I “knew” I was going to die! J I was feeling every single day of my 64 years!!!   However, we made it back to the church at around 1:40.   We would have an hour wait for the 1:00 service to start.  We had not brought anything to eat, thinking we could buy something there (we couldn’t), but pastor Francisco and his family had thought to bring a lot of extra, so we sat down a little away from the church building for a picnic lunch.

Gunfire!
While we were eating, we heard some explosions. I thought at first someone was playing with firecrackers. However that wasn’t the case. As I looked around, just a few yards from us, I saw someone running toward us with a pistol and a machete in his hand, and two others were chasing him with machetes. The man with the pistol either must have had only a couple of bullets that he used up, or else he was really very unsure of himself!  I think he must have gone in to threaten the family next door to the church and was surprised by the two men with machetes. As he ran off he fired his pistol at them to slow them down. No one seems to have been hurt. (Sorry, I took no pictures of this particular incident!)

The Evangelistic Service
Finally, the service began.
Several people who had been invited through the visits showed up. The next door neighbours (the ones with the machetes) appeared to be listening intently from their yard.
There was some singing with a guitar and loud speakers. The evangelistic sermon was preached by a member of Nuevo Pacto church. I have been teaching a Homiletics course to some of the leaders there, and the brother who was preaching had started my course, but then dropped out. I do wish he had continued! He is very eloquent, and made some good applications of the story of Zacchaeus, but he seemed to have so many goals to his sermon that it was hard to follow. He made a number of different invitations at the end, but nobody responded.

There are so many gifted leaders in Honduran churches, but such little training!

The Way Back to Panes
When all was over, we prepared to return. As the trip to Matasanos in a vehicle had been quite rough, and I felt recovered from our previous climb, I chose to join the walkers. Some tried to dissuade me, but I was stubborn. We started walking down the road, downhill. 

It went down, around a curve, and down, and around another curve, so steep my poor knees were putting on the breaks continually. Half an hour later, we were approaching the bottom. We crossed a little bridge, and I though: “Is the uphill as long as the downhill?” My knees would get a break, but my lungs! Well, I started to walk uphill. But then we heard a vehicle coming back for us. Praise the Lord! One of the pastors had told a driver “John can’t walk all the way, he has bad lungs. Better go back for him.” Only one other man got into the pickup with me. I jokingly pretended I was just “being polite” by accepting the ride! As it turned out, the uphill was not at all as long as the downhill had been.

Back Home
We got on the bus in Panes, and started the trip back to Siguatepeque. At one point we had to stop and do some tricky navigation, as a large hole had appeared in the middle of the road, and on one side was a precipice, while on the other side was the forest.  However, we made it, and were home by 6:30 pm. Muki was glad to see us.

Exhausted, we were in bed by 8:30 and slept till 6:00 this morning.

dimanche 26 janvier 2014

En el nombre del Padre, del Hijo, y del Espíritu Santo

Thank you Moisés Orellano for the photos

Merci Moisés Orellano pour les photos

Gracias Moisés Orellano por las fotos